Laureline

Pourtant de parole féconde, Elle ne parle pas dans le vide
Et Elle ne gâche pas pour autant sa connaissance intarissable.
Elle ensemence par sa faconde mon cœur et ma raison avides
De boire ses mots chuchotant un amour inassouvissable.
Belle de nature, sans artifice, de cœur, d’esprit, d’âme et de corps,
Il émane d’elle une prestance digne d’une divinité.
Sens du devoir, du sacrifice envers le feu qui brûle encor
S’accorde en toute circonstance à sa tendre féminité.
Mère du monde en devenir, sa descendance forme un royaume
Qui transfigure ses valeurs et dans lequel l’amour s’impose.
Son alliance est l’avenir qui épanouit le cœur des hommes
Par son indicible chaleur et l’attention qu’elle propose.
L’amour comme seul paradigme, dont l’Impératrice est vestale,
Brûle d’un feu inextinguible par toute sa sensibilité.
Ses silences paraissent une énigme à l’encontre du piédestal
Sur lequel l’orgueil perceptible se transforme en humilité.
Harmonie, ressource, équilibre, elle ira jusqu’à partager
Couronne et sceptre du pouvoir avec ses alliés consacrés.
Heureux qui l’acceptera libre, émancipée et engagée
À suivre qui saura s’émouvoir envers le Féminin Sacré.
Réconcilier le féminin au masculin est son devoir
Qui devient le contrepouvoir de tout modèle pragmatique.
Impératif, non pas bénin, mais qui consiste à recevoir
La déférence qui sait pourvoir à sa nature charismatique.
Laureline, venue spontanément aussitôt l’appel de son nom,
M’a offert sa douce présence ainsi que l’écoute encourue,
D’abord seule opportunément, puis en évoquant le chaînon
Qui la relie par complaisance à Loreleï sitôt apparue.
Tableau de Maryvon Riboulet
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