I L’Ange de l’Aube Éblouissante

Laureline

I	L’Ange de l’Aube Éblouissante

Yavänor
Apparue dans l’aube frémissante, Laureline contemple le chemin
Qui s’ouvre soudain devant elle à l’appel de sa destinée.
Or dans cette aurore naissante, un poète lui tend la main
Et les arcanes sacramentels : Feu, air, eau, terre, d’où elle naît.

Vestale du feu essentiel de l’énergie de l’univers
Laureline apparaît radieuse pour commencer un nouveau règne ;
Elle apporte tout son potentiel en ce matin d’un jour d’hiver
Pour aider la quête studieuse de son poète qu’elle imprègne.

Porteuse de la plume du verbe et lui, de deux astres jumeaux,
Ils vont ensemble rédiger le livre de leurs amours secrètes ;
Lui, avec sa parole acerbe, elle, avec sa logique des mots,
Peu à peu ils vont ériger leur saga qu’ils pensent discrète.

Elle recueillera dans sa coupe tout ce qu’il lui enseignera :
Un corps pour devenir humaine, un cœur de femme pour aimer.
L’amour, qui met le vent en poupe, finalement entraînera
Chaque jour de chaque semaine à devenir sa bien-aimée.

Elle manifeste aussi la Terre sur laquelle fonder leur royaume
Qui deviendra la fondation de l’ÏÄMOURÏÄ inéluctable.
Ils ne seront plus solitaires car se joindra à leur binôme
L’Ange de la confrontation envers leurs êtres véritables.


Laureline
Car l’aube n’est que le prélude d’un feu qui bientôt s’élancera ;
Ils n’ont pas encore vu l’éclair, ni entendu le tonnerre aimant,
Mais déjà l’ombre les dénude et le souffle des jours leur dira
Que l’amour est un art solaire qui demande un consentement.

Ainsi naît la strophe fondatrice, l’écrin d’une voix qui se donne,
Sept colonnes resplendissantes, sept marches vers la liberté.
Et Laureline devient l’actrice d’un poème que l’amour façonne,
En l’Ange de l’Aube Éblouissante, scellant l’instant d’éternité.

Tableau de Myrrha.

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