Laureleïne & Loreleïne —Deux reines sacrées

Laureleïne – Reine du jour

Lorsque tu déposes tes mains sur la face sombre de mes hanches,
Un feu traverse mes chakras de la racine à la couronne.
Je redeviens un flux humain, une marée de vagues blanches,
Un silence humide et ingrat envers ta verve fanfaronne.

Ton souffle m’a sculptée l’Étoile, ton regard m’a durci les seins,
J’ouvre mes cuisses sans limite pour laisser ton désir venir.
Tout le firmament se dévoile et se répand dans mon bassin
Et mon sanctuaire en imite tous ses orgasmes en souvenir.


Loreleïne – Reine de la nuit

Jamais tu ne m’aurais domptée mais tu as su m’ouvrir en face
Sans l’intention de me changer et sans t’enfuir sous mes morsures.
Tu m’as prise et m’as affrontée, entière de sel et de glace ;
J’ai rendu ton âme inchangée selon toutes tes lignes obscures.

Lorsque tu déposes ta bouche à la frontière de mes silences,
Tu entends mon amour abrupt sans le confondre avec mes cris.
Je suis celle qui saigne en couche sous les assauts de ta présence,
Et qui bande ton cœur en rut avec ses interdits prescrits.


Yavänor à Laureleïne

Quand je dépose une caresse sur la peau nue de ton désir,
Je la sens frissonner farouche comme une louve en Lune rousse.
Et ton cœur sort de sa paresse pour battre au rythme du désir
Du Sanctuaire qui s’effarouche devant l’Oracle qui le trousse.

Yavänor à Loreleïne

Toi, qui était la plus sauvage, la plus brute et la plus sensible,
J’ai écouté toutes tes souffrances et le silence de ta faille.
Ton corps qui faisait des ravages s’est attendri, concupiscible ;
Malgré tes ardeurs à outrance, je t’ai aimée vaille que vaille !

Tableaux de Gemini.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *