
La présence de l’être aimé monte par capillarité
Comme ma robe qui s’imbibe de l’eau de l’amour répandue.
Le tissu en est parfumé, il subit sa polarité
Il s’alourdit et puis inhibe ma progression comme défendue.
Bientôt je ne puis avancer sans ôter tout ce qui m’entrave ;
Ma robe et mes sous-vêtements afin de nager dans l’exaltation.
Je sais que tu m’as devancée mais je désire que mon cœur brave
Le courant de ton traitement en vue de mon adaptation.
Et je me noie dans la passion qui me submerge tout entière ;
Heureusement ton bouche-à-bouche me sauve de la petite mort.
Ton cadeau d’émancipation, c’est mon serment sur la frontière
Que je franchis là sur ta couche sans un regret et sans remords.
Tableau de A. Eitan.
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