Le cygne blanc

Le cygne blanc

Soudain, semblant crever le ciel, plongeant du domaine des dieux,
Je vis un cygne blanc immense dévorer les nuages roses.
L’apparition au potentiel autant redoutable qu’odieux
Me sembla avec véhémence sortie d’un cauchemar morose.

Et dans le silence figé dont l’éther frémissait encore,
Sous ses ailes s’ouvrit mon rêve, large, spatial et lumineux.
Je m’y retrouvais infligé du monumental avant-corps,
Aspiré par une force brève vers l’animal volumineux.

Je fus aussitôt englouti par le lac où nageait un cygne
Et ma rêverie s’arrêta comme un feu éteint par les eaux.
J’ai su que j’avais aboutie à une hallucination digne
D’un cocktail de margarita et quatre tiers de curaçao.

Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.

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