

La nuit, des souscroupes volantes	et des sans-culottes mobiles
Sillonnent le ciel étoilé	complètement hypnotisées.
Belles chimères navigantes,	jolies filles à peine nubiles
Dont les appas sont dévoilés	envers mes rêves érotisés.
La nuit des étoiles filantes,	tous les vœux seront exaucés ;
Les vœux d’amours désespérées,	les vœux d’argent inespéré.
Belles chevelures rutilantes	au pays des rêves exhaussés
Et la fortune repérée	mais au petit jour, libérée.
Le jour, des seins en montgolfières	et des bassins en suspension
Suivent les courbes arc-en-ciel	que le soleil vient iriser.
Belles sorcières pas peu fières,	jolies fées en demi-pension
Qui suivent le cours existentiel	de mon école divinisée.
Le jour des lundis de novembre	et le brouillard étend son voile
Sur la nature trop pudique	car l’aube est encore ingénue
Mais qui revêt sa robe d’ambre	dont les plis de rouille dévoilent
Des feuilles mortes qui revendiquent	que la froidure est revenue.
Tableaux de Steven Kenny et de Henry Mosler.

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