
Les coups de foudre font des ravages parmi les jeunes filles en fleur
Qui se font ôter leur vertu à la vitesse d’un éclair.
Pour parer ces amours sauvages qui sèment tempêtes et pleurs,
On cherche, on pense, on s’évertue et l’on tire les choses au clair.
On a mis des épouvantails pour faire peur aux jeunes filles
Et les empêcher d’attraper la folle maladie d’amour.
On a oublié un détail ; tout plein de garçons en guenilles
En ont profité pour frapper nos ingénues d’un trait d’humour.
Ces faux épouvantails en herbe ont fait tant rire les demoiselles,
Qu’elles en ont mouillé la culotte et que le courant est passé.
Les feux aux culs furent superbes et les amants firent avec zèle
Ce qu’il fallait et les boulottes virent leurs pudeurs outrepassées.
Illustration « Filles perdues » par Alan Moore et Melinda Gebbie.
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