



Puisque le loup a disparu définitivement des forêts,
Ne reste que l’imagination en guise de substitution.
Sauf qu’aujourd’hui est apparu un syndrome à ces mijaurées
Qui donne une fascination envers une autodestruction.
À trop chercher le grand frisson, le risque les suit comme une ombre
Prêt à se nourrir de leur peur et la mijoter au fourneau.
Tant pis si nous nous hérissons de voir ces accidents en nombre
Faire la Une avec stupeur en gros titres dans les journaux.
Illustrations de Sacha Kisselkova.
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