
Concevoir la femme parfaite lui a pris sept milliards d’années
Et des plans des millions de fois refusés par la Créatrice.
Tant qu’Elle n’était pas satisfaite, Elle a son travail condamné
En lui accordant toutefois une note appréciatrice.
Certes le travail d’architecte, lorsqu’il concerne l’être humain,
S’avère ici très difficile quand il s’applique à sa femelle
Car sa Nature circonspecte exige une patte de première main
Artistique autant que gracile, soit d’une perfection formelle.
Car elle doit gérer sa famille et administrer sa maison ;
Respecter l’environnement, protéger la faune et la flore ;
Planter un arbre aux ramilles généalogiques de raison
Pour que l’approvisionnement en bénédiction puisse éclore.
Mais le problème, c’est le mâle qui met des bâtons dans les roues
Par son ambition imbécile à toujours être le plus fort.
Tant pis ! La fonction animale de l’homme à entrer en courroux
Ne sera pas des plus faciles et réclamera maints efforts…
Tableau de Hannah Silivonchyk.
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