

Chacun renferme en son miroir l’infinité de sa mémoire
Qui, pour raisons ésotériques, est stockée quelque part ailleurs.
Ainsi les millions de tiroirs et les centaines de grimoires
Qui renferment notre historique ont trouvé un coin bien meilleur.
Je traîne ainsi ma grosse tête comme une bosse dans le dos
Qui m’déséquilibre par le poids de mes chagrins et mes remords.
Je sens cet immense pense-bête qui prend en charge tous mes fardeaux
Oscillant comme un contrepoids qui bat entre la vie et la mort.
Sculptures de Sergei Isupov sur http:sergeiisupov.comworksworks-in-public-collections#jp-carousel-801 .
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