 
            À défaut d’un éléphant rose,	je vois passer l’éléphant rouge
Sans boire une goutte d’alcool	mais en écrivant ce poème.
Ainsi, quand j’ai le cœur morose,	toutes mes cellules grises bougent
Avec l’esprit qui caracole	dans une jungle de bohème.
Je redeviens l’homme-cornac,	celui qui conduit l’éléphant
Là où son imagination	fait pousser ses barrissements.
Bien mieux qu’un verre de cognac,	mon stylo-plume triomphant
S’enivre de la pagination	à l’encre des rugissements.
Sculpture d’Andrea Kowalewski.

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