 
            Puisqu’on peut lire sur ton visage	toute l’histoire de ta vie,
J’aimerais grimper les sentiers	des montagnes de souvenirs.
Gravir tes charmants paysages	autour des yeux avec envie
Et expertiser le chantier	de ce qui pourrait advenir :
Il faudrait dérider tes rides,	désoranger ta peau d’orange,
Dépatouiller tes pattes d’oie	et te défausser des fossettes.
Arroser tes lèvres arides	pour ensuite effranger ta frange
Ou te jeter, comme il se doit,	tout comme une vieille chaussette.
Tableau d’Igor Morski.

Laisser un commentaire