
Il existe encore des chemins qui s’évanouissent à la frontière
De ces mondes au-delà des rêves que personne ne peut découvrir.
Absents de tous les parchemins, inconnus des cartes routières,
Parfois dans une minute brève, une porte pourrait s’ouvrir.
J’en connais deux ou trois peut-être dans ces sentiers vers nulle-part
Que j’ai ouvert par accident ou qui se sont entrouverts pour moi.
Entre deux chênes ou deux hêtres, les ronces forment un rempart
Qui s’écarte sans incident pourvu qu’un de mes yeux larmoient.
La lumière à travers les larmes me fournit la clef pour entrer
Ou plutôt m’annonce à l’oracle que je désire consulter.
Au-delà la vallée de charme, sur la montagne excentrée,
J’y ai découvert par miracle la reine sans difficulté.
Tableau de Neil Simone.
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