



Lorsque vint le temps du gui, on s’est souhaité bonne année
Et puis quand vient le muguet, déjà, on n’y pense plus.
À la fin on s’alanguit, on devient moins spontané,
Peut-être aussi fatigué si l’année nous a déplu.
Lorsque vint le temps du houx, on s’est offert des cadeaux
Et puis quand vient le muguet, on s’en est déjà lassés.
On s’en ira au mois d’août, on prendra les sacs-à-dos,
La rentrée sera moins gaie, les vacances sont passées.
Lorsque vint le mois de mai, on était tous confinés
Et puis quand vient le muguet, on regarde la nature.
On le sait tous, désormais, tout a été combiné
Pour nous envoyer dinguer sous la loi des dictatures.
Tableaux de Jan Pashley.
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