


Quand le temps passe lentement mes pensées font un bras de fer
Contre cette rigidité qui veut m’imposer sa cadence.
Et mon cœur véhémentement invente quelque chose à faire
Pour casser la solidité de l’abominable fréquence.
Le temps passé se cristallise dans l’enfer glacé du néant
Et chaque seconde écoulée rejoint le trou noir de l’oubli.
Personne ne se formalise de ce qu’ont créé des géants
Par leurs vieux rêves écroulés sous la lumière qui faiblit.
Puis, le temps présent se déchire et s’ouvre sur la fin du monde ;
Mon corps erre un peu au hasard, ici et en même temps ailleurs.
L’esprit ne sait plus réfléchir car s’enfuient même les secondes
Et l’arrêt sonne le départ pour le pire et pour le meilleur.
Tableaux de Vladimir Kush et Jacek Yerka, au milieu Building spiral turbines 1930.
Laisser un commentaire