Laëtïtïa & Yavänor-le-jeune

Laëtïtïa & Yavänor-le-jeune

Laëtïtïa est née de la mer et de la mémoire des eaux
Qui contient tous les souvenirs de tous les êtres de la Terre.
QU’ils aient une vie éphémère ou étendue dans des réseaux
De peuples aux âmes en devenir retournées aux élémentaires.

Laëtïtïa, fille du passé, une encyclopédie vivante,
N’attendait qu’une âme future pour clore le cycle du temps.
Si parmi tous les trépassés, elle est la seule survivante,
C’est qu’elle est d’une autre mouture que de pauvres héros débutants.

Yavänor est bien trop ancré dans son époque matérielle ;
Il a choisi d’abandonner son existence trop chétive,
Quittant son vieux corps échancré pour une refonte matricielle
Au sein de celle qui va donner sa propre chair plus complétive.

Yavänor lâche ses bagages comme il l’a déjà accompli
Plusieurs fois dans son existence ; c’est sa manière d’évoluer.
Il a décidé sans ambages de déposer sa panoplie
Et redevenir la substance qui va tout réévaluer.

Ainsi le vierge et la mémoire vont enfanter l’homme nouveau ;
Celui de la prochaine race qui reviendra vers le divin.
L’une renoue les fils des Moires, l’autre permet le renouveau
Et par leurs mères une cuirasse dont l’intérêt n’est pas en vain.

Car il fallait tout l’océan que puisse contenir la Terre
Et il fallait toute la Terre que puisse inonder l’océan.
Deux éléments omniprésents opposés et complémentaires
Pour l’avenir humanitaire autant solide que bienséant.

Ils vont bâtir leur dynastie dans les profondeurs maternelles,
D’une richesse suffisante pour leur intention audacieuse
En regroupant fifty-fifty les prédominances charnelles
Comme alliées sécurisantes et d’une protection judicieuse.

Illustration de Gemini.

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