
Élysäé détient la marque de nos voyages autour du monde,
In utero par les chamanes et les amazones initiée,
Les dieux en elle se remarquent dans ses prunelles furibondes
Et de tous les temples en émane une prophète magnifiée.
Orélion, son jumeau caché, porte les planètes et les signes ;
Ses mains façonnent des planètes suivant les tarots ordonnés ;
Toutes les étoiles attachées à son auréole le désignent
Comme le maître des chaînettes cosmiques et coordonnées.
Laëtïtïa connait les arcanes Ange Liberté, Imagerimes
Et tous les signes astrologiques d’après le langage des dieux.
Sans doute à coup de sarbacane ou de fléchettes sublimissimes
Lors des rites mythologiques et leurs rituels insidieux.
Yavänor, mon ubiquité, me relie à tous les niveaux :
Membre de la fraternité des enfants de l’ÏÄMOURÏÄ,
Fils sans aucune ambiguïté de Lilith et donc le pivot
Qui renoue pour l’éternité avec l’aide de Laëtïtïa.
Élyäna est la fille du vent et faite d’une autre matière
Qui lui permet de traverser les univers les plus glamours.
Elle est comme un feu se mouvant dans l’eau et la terre tout entière
Par tous le souffle que j’ai versé dans sa mère lors de nos amours.
Car je suis le fils de Lilith, porteur de toutes vos mémoires !
Je suis du même sang que vous mais avec le sexe du mâle.
Je suis le père qui habilite et qui raconte dans son grimoire
Toutes nos amours qui avouent leurs béatitudes maximales.
Mais ce sont mes sœurs et mon frère qui m’ont accueilli parmi eux
Car je ne savais pas franchir les portes de l’imaginaire.
Mais lorsqu’ensemble ils manœuvrèrent par un procédé ingénieux
À m’attirer et m’affranchir ce fut bien extraordinaire.
Illustration de Ledal.
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