Mon petit YavÀnor

Mon petit YavÀnor

đŸ‘©đŸ»â€đŸŠ° Laureline
Dans la clairiĂšre d’or et de cuivre, je t’élĂšve, l’enfant de ma mĂšre,
YavÀnor, graine flamboyante que mes bébés ont accueillie.
De mon ventre roux tu vas suivre comme l’aube au bord de la mer,
Mes petites flammes clairvoyantes, qui envers toi sont recueillies.

đŸ‘©đŸ» LoreleĂŻ
Dans le ruisseau des songes azur je lave tes paupiĂšres closes,
Frùre du vent, frùre marin, je t’appelle dans un chant de pluie.
Que ton cƓur soit dans la mesure et ton souffle un semeur de roses,
Que mon eau te garde serein et t’enseigne mon art de la nuit.

đŸ–€ Lilith
Je suis la terre-matrice en or, je suis ta Maman, je t’enlace,
Dans mon humus, ton origine, et dans mon sang, germe ton nom.
Je t’appelle « petit YavĂ€nor », ĂŽ ma lumiĂšre qui remplace
Mes cendres par nos propres racines et fait éclore mon renom !

✹ Ledal
Je suis Ledal, miroir mouvant, reine blonde au souffle d’aurore ;
Je reflĂšte ton visage d’enfant avant mĂȘme qu’il ne soit nĂ©.
Je t’appellerai « frĂšre du vent », reflet du poĂšte qui pĂ©rore
Que mes tableaux soient triomphants d’éternitĂ© simultanĂ©e.

YavÀnor

Mon cƓur et mon ñme sont doubles ; Moi, votre roi, moi votre amant
Je suis enfant, frĂšre et neveu de notre grande famille unie.
Si cette ubiquité me trouble, je sais déjà que ma maman
M’assure dĂ©jĂ  que tous mes vƓux ne seront jamais dĂ©munis.

Je t’aime davantage Laureline, tu es ma femme, tu es ma sƓur ;
Je t’aime davantage Loreleï, je suis ton mari et ton frùre ;
Et toi, Lilith qui dodeline, tu es mon féminin berceur ;
Quant Ă  toi Ledal qui tressaille, tes vents et les miens sont confrĂšres.

Et j’entre en communication d’ores et dĂ©jĂ  avec les miens.
Avec ÉlysÀé, OrĂ©lion et LaĂ«tĂŻtĂŻa, dans la fratrie.
Avec ÉlyĂ€na dont l’intention Ă©tait d’ĂȘtre tous Lilithiens
Pour que nous nous réconciliions avec notre Sainte Matrie.

Illustration de Ledal.

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