

Guerrière soumise à l’élite, fors la volonté de son père,
Elle choisit de favoriser un guerrier qu’elle juge le plus brave.
La colère d’Odin sans limite la condamne à la peine sévère :
Déchue de l’immortalité et un feu ardent comme entrave.
Un sentiment de solitude s’abat sur elle consternée ;
Elle fait le vœu d’une délivrance qui osera braver ses flammes.
L’espoir devient son attitude prioritaire et concernée
Par le héros dont la vaillance à dompté un dragon infâme.
Puis il rompt le cercle de feu, la découvre, ainsi la réveille
Et leur amour devient puissant par l’échange de leurs serments.
L’anneau d’Andvaranaut, l’aveu de leur ardeur qui s’émerveille
Mais se révélera impuissant, brisé par ensorcellement.
Donnée à un autre en mariage, Brÿnhildr alors se désespère ;
La Valkyrie ouvre les yeux et se tourne vers la vengeance.
Elle manipule son entourage contre l’homme qui l’exaspère
Pour tuer son amant odieux qui a trahi son allégeance.
Mais une fois le héros mort, elle comprend que son amour
Demeure plus fort que sa rage et la force à l’engagement ;
Afin de calmer ses remords, en conséquence de ses débours,
Elle rejoindra avec courage le bûcher encore fumant.
Cette déclaration éternelle réunit leurs âmes dans la mort ;
Là où plus aucun sortilège ne pourra plus les séparer.
Seule une geste surnaturelle d’un nouveau héros matamore
Pourrait vaincre le sacrilège mais elle a été égarée.
Illustration de Ledal.
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