Les Dieux nordiques – Le Mont Olympe

Les Dieux nordiques – Le Mont Olympe

Au-dessous des nuages blancs qui coiffent le palais des dieux,
J’ai grimpé les pentes escarpées jusqu’au trône de Zeus, sans doute.
Entre les éclats redoublants se dressait un griffon radieux
Qui, voyant mes mains écharpées, m’a laissé poursuivre ma route.

Au sommet, Zeus m’a accueilli en m’offrant l’éclair silencieux
– Fragment d’étincelle de foudre – qu’il a arraché à l’orage.
Alors Athéna a jailli avec un serment sentencieux :
« J’ai supplié Zeus de t’absoudre si tu avances avec courage ! »

En descendant sous les sapins veillaient des corbeaux messagers
Envoyés du palais d’Asgard par Odin pendant la morte-eau.
Et Zeus lança, tel un grappin, sa foudre pour m’encourager
Tandis que Thor avec égard lui rendait, levant son marteau.

Alors Freyja vint à pas lents, sous son grand manteau, dévoilée ;
Ses yeux billaient de l’alliance entre l’amour et la violence.
Athéna d’un pas nonchalant dressa son égide étoilée :
« Reçois de mon bras, la vaillance et de mon cœur la vigilance ! »

Alors les deux déesses d’or joignirent leurs mains lumineuses,
Freyja réunit son collier avec l’égide d’Athéna :
« Toi, le symbole de notre accord, reprends ta course vertigineuse
Et va rencontrer nos alliés de Rome pour ton mécénat ! »

Alors Freyja et Athéna ensemble sertirent un anneau
Et me jurèrent par cette union de m’assister dans cette quête.
Si Freyja me rasséréna en allumant tous ses fanaux,
Athéna brandit son fanion et nous partîmes à la conquête !

Alors ensemble nous quittâmes l’Olympe, cette montagne aux vents sauvages,
Traversèrent à nouveau la brume et descendîmes vers la plaine.
Vers la mer Égée dont les lames déferlaient fort sur le rivage
Et sous l’étoile, nous courûmes, mes femmes et moi à perdre haleine.

Illustration de Ledal.

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