

Alors je deviens homme-feu, esprit-de-feu au cœur de feu !
Je ne suis plus être de chair, ni d’eau, ni d’air ni même de terre !
Je sens le feu dans mes cheveux, l’âme brûler de tous ses vœux
Et je sens mon goût le plus cher pour pénétrer tous leurs cratères.
Je redeviens un cœur d’étoile entouré d’anges femmes-flammes ;
Je sens leurs caresses brûlantes aussi douces que de l’eau vive.
Leurs baisers torrides se dévoilent n’être qu’un souffle de vague à l’âme
Et toutes leurs vulves béantes m’appellent, m’attirent et me ravivent.
Nous devenons une seule flamme, les préliminaires commencent
Par une fellation ignée aux sensation incomparables.
Je sens leurs bouches qui m’enflamment, me sucent, sucent et recommencent
Jusqu’à ce que je sois résigné à lâcher ma lave libérable.
De ma semence rouge sang, les korriganes sont gourmandes ;
Je dois me remettre à l’ouvrage jusqu’à ce qu’elles en soient rassasiées.
Ce n’est qu’un répit, je le sens, car bientôt elles en redemandent
En prosternant pour le forage leurs culs ouverts et extasiés.
Le feu au cul, je connaissais mais le cul en feu, c’est spécial !
Surtout quand j’ai un tisonnier en guise d’outil de cheminée.
Mais après un premier essai, l’orgasme se révélant spatial,
Je devins soleil timonier menant ma horde acheminée.
Cela dura l’éternité, j’en perdis l’espace et le temps ;
Les korriganes étaient-elles anges ou démons, déesses ou succubes ?
Peu importe la divinité quand le plaisir est consistant !
Au risque de paraître étrange, je me sens l’âme d’un incube.
Ô créatures fascinantes ! Montrez-moi votre vrai visage !
Maintenant que nous sommes unis je veux vous connaître davantage.
Je sens une envie lancinante, une espérance, un doux présage.
Lorsque nous serons réunis, soyez donc à votre avantage !
Illustration de Ledal.
Laisser un commentaire