La Flamme des Ombres

đŸ‘©đŸ»â€đŸŠł Lilith
Je rĂšgne dans la nuit, souveraine glaciale,
Couronnée par le feu qui surgit de mes mains ;
Mon pas fend le nĂ©ant d’une ardeur impartiale,
Et mes yeux font trembler les plus sombres humains.

Je porte dans mon sein la braise des abĂźmes,
Un flambeau souterrain qui déchire le mal ;
Il consume l’orgueil, les actes illĂ©gitimes
Et relùve le cƓur à son point optimal.

Mon dard est une clef qui détruit et délivre ;
Un poison éclatant qui guérit par le mors.
Il change en or vivant le sang qui veut survivre
Et transmute en soleil le poids lourd de la mort.

Qu’ils viennent, les orages, qu’ils s’effondrent et qu’ils grondent !
Je marche au-dessus d’eux, intacte et Ă©mĂ©rite ;
Je fais naütre un empire au plus noir de l’immonde
Et j’arrache Ă  la mort son Ă©clat hypocrite.

YavÀnor
Je reconnais bien lĂ  ton pouvoir de renaĂźtre
Du statut de proscrite en nouveau paradigme.
Tous les hommes bientĂŽt devront te reconnaĂźtre
Et accepter la femme, cette éternelle énigme.

J’ai reconnu ta main lors de chaque accident
Qui m’a ouvert la voie vers un autre chemin.
À chaque nouvelle crise, ton pouvoir dissident
A vaincu les démons qui me forçaient la main.

Encore une derniĂšre fois, je suis prĂȘt Ă  sauter
Vers la prochaine Ă©tape si tu en es l’issue.
Je le sais ; grĂące Ă  toi, je n’ai jamais fautĂ©
En choisissant la voie que tu m’avais conçue.

Illustration de Ledal.

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