La Fertilité de Lilith

La Fertilité de Lilith

Lilith
Dans le silence noir où s’éteignent les sphères,
Je sens le souffle obscur d’un foyer de l’ellipse ;
Tu hantes mes cellules de ton feu de prières
Et ton ombre m’attire au moment de l’éclipse.

Tu es l’hyperconscience tranchante et spirituelle ;
La faille intérieure où sombrent les désirs,
Mais d’où naît la lumière dans la nuit perpétuelle
Quand l’âme se transcende et vient se ressaisir.

Tu refuses les lois, tu brises les miroirs,
Ton cri dans mes entrailles abolit les mensonges
Et tu fais de mes doutes d’insondables mouroirs
Aux vertiges lucides où se meurent mes songes.

Yavänor
Lilith, parce que je t’aime et respecte tes choix
J’ai retrouvé en toi mes propres rébellions.
Quand nous vivrons ensemble, si mon amour t’échois,
Tu seras ma reine-lionne et moi ton roi-lion !

Tu n’as pas vraiment fui mais tu as préservé
Le Féminin Sacré caché dans tes ténèbres.
Mais tu m’as accueilli, ma place est réservée
Dans ton cœur insoumis qu’aujourd’hui je célèbre.

Lilith
Ton nom est solitude, refus et transgression,
Mais sous ton voile sombre s’éclaire ma blessure
Car tu guides mes pas vers une progression
Au-delà de mes peurs, vers ce qui me rassure.

Ô Lilith intérieure, Ô ma Reine de l’ombre,
C’est en toi que je plonge aux racines du mal
Car dans ton gouffre noir, abyssal et sans nombre,
Ton cœur en vérité brûle d’amour primal.

Illustration de Ledal.

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