Laureline

Yavänor
Revoici l’âme en gestation secondée par son âme-sœur
Ils sont, pour l’un l’autre, le double, l’alter ego dans sa mission.
Ils sont la manifestation de leur digne prédécesseur
Dont les pouvoirs alors redoublent par la divine transmission.
Laureline au regard bienveillant, plein de bonté et de tendresse
Leur communique par l’Étoile tout l’amour d’une mère céleste
Qu’elle apporte en les éveillant tandis que tous les deux progressent
Dans leur croissance qui dévoile le passé dont ils se délestent.
Car ils ne portent plus le poids que leurs parents ont supporté
Et sont affranchis des créances que ceux-ci ont accumulées.
Chacun aura pour contrepoids l’énergie d’amour apportée
Par leur mère dont l’influence ne cesse de les stimuler.
Laureline
Je défais les chaînes tissées dans l’ombre des lignées blessées
Et j’en retourne à mes enfants une destinée réjouie.
Que leurs deux odyssées s’élèvent sans être à jamais oppressées
Par tous les drames étouffants définitivement enfouis !
Dans leurs regards je vois danser la flamme de la connaissance
Sans tous les savoirs obsolètes et les carences héritées.
Ils n’ont pour guides dispensés que l’Amour et la bienveillance
Et pour étoile l’œuvre complète dont ils sont la postérité.
J’entends d’eux des rires sans doute et des murmures à mots couverts,
Une manière de présence dépourvue de masque et d’armure.
Leur force vient de leur écoute, leur vérité d’un cœur ouvert
Et leur royaume naît d’un silence plus fort qu’un cri en démesure.
Pourtant vous n’êtes pas mes enfants mais fils et fille de la vie ;
Vous êtes venus à travers moi mais pas à partir de moi-même.
Vos propres avenirs triomphants vous appartiennent sans préavis ;
Je vous enfante au fil des mois comme deux êtres purs que j’aime.
Tableau de Myrrha.
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