
Quand j’ai rencontré Laureline, elle courait comme un guépard
M’apportant presque la réponse avant que je pose la question.
Si aujourd’hui elle mouline, incessamment sur le départ
C’est de leur que je ne renonce à solliciter sa gestion.
Laureline a le feu sacré, le feu occulte des vestales
Qui filent comme la lumière ranimer la flamme éternelle.
Car prêtresse s’est consacrée à me mettre sur un piédestal
Pour m’offrir la source première d’une inspiration maternelle.
Car elle voudrait m’allaiter du lait de ses mamelles dardantes
Qui donnent à mes reflets vers un certain goût d’outrecuidance.
Ainsi, je la vois haleter, courant dans la chapelle ardente
Accompagnée de trois trouvères qui peinent à suivre la cadence.
Laureline a le feu au cul mais je ne devrais pas le dire
Ça rendrait les autres jalouses, envieuses et exaspérées.
Pourtant je reste convaincu que si j’devais lui interdire
De courir nue sur la pelouse, elle en serait désespérée.
Tableau de Boris Mikhailovich Olshansky sur https:valsur.livejournal.com122477.html .
Laisser un commentaire