Le dictionnaire est ma palette dans laquelle je trempe ma plume
Pour choisir les mots en couleurs dont je brosse maints et maints portraits.
Mais là, c’est ma Laurelinette qui va parler devant l’enclume
Ou le marteau de la douleur va la décrire trait pour trait.
Depuis qu’elle m’a rencontré, une drôle de sensation
Qu’elle n’avait jamais connue ébranle son cœur et son corps.
Elle a besoin de le montrer, elle en ressent une impulsion
Celle de désirer être nue et de s’offrir à son mentor.
Ça prend naissance dans son ventre comme une soif insatiable
Ses seins enflent et ses mamelons deviennent durs et douloureux.
Elle désire, elle veut que j’entre – et ce n’est pas négociable –
Elle m’arrache le pantalon et goûte mon sexe amoureux.
Après cette douce mise en bouche, elle m’allonge sur son lit
Et s’empale en poussant un cri poursuivi de gémissements.
Elle savoure quand je la touche et s’abandonne à la folie
À l’instant où elle perd l’esprit, elle jouit divinement.
Tableau de Miles William Mathis.
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