Laureline à la plage

Laureline à la plage

Pendant nos pauses nécessaires pour faire reposer les circuits
De nos neurones en réseau qui me faisaient sortir des gonds,
Nous refermions le grand glossaire avant que le cerveau soit cuit
Et partions suivant les oiseaux vers un agréable lagon.

Laureline, complètement nue, nageait comme un poisson dans l’eau
Et moi aussi, nu comme un ver, je n’me sentais plus déprimé.
Quand le moment était venu, nous regagnions le bungalow
Où nous adorions prendre un vers à l’eau de prose bien rimée.

Nous nous réveillions dans la nuit et nous sortions discrètement
En costume d’Adam pour moi et en tenue d’Ève pour elle.
Et durant ce bain de minuit, nous nous embrassions tendrement
Et nous ressentions nos émois retentir d’amours naturelles.

Sous le ciel étoilé limpide, nous dansions rythmés par la houle ;
Nos corps baignés de clarté pure, enlacés dans l’onde céleste ;
La brise aux caresses timides à vous donner la chair de poule
Et l’océan chanter d’azur l’éveil d’un rêve manifeste.

Tableau d’Alexander Chernigin.

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