
Parfois dans un demi-sommeil, si je te murmure à l’oreille :
« Je t’aimais » en un premier temps, « Je t’aime et je t’aimerai » ensuite,
Je vois tous tes sens en éveil jouir d’une joie sans pareille,
Tes lèvres vibrer, répétant beaucoup de « je t’aime » à la suite.
Tu dors encore, mais tu jouis dans un royaume sans limite,
Et chaque mot que je te dis fait naître une onde gémissante.
Je vois ta bouche réjouie sourire tandis que j’imite
Le baiser discret du lundi sur tes lèvres en feu frémissantes.
Or dans ce rêve du matin, entre l’enfer et le divin,
Tu es rêverie sans douleur, une eau dormante langoureuse.
Et toi dans tes draps de satin, tu essaies de dormir en vain,
Tes lèvres reprennent des couleurs et s’ouvrent d’une joie amoureuse.
Et si la vague se retire, laissant nos souffles à marée basse,
Elle emportera sans délire le sel de nos fièvres tenaces.
Mais sur ta peau, douce à écrire, reviendront tous mes mots, fugaces,
Car nul désir ne peut s’enfuir quand la mer elle-même t’embrasse.
Tableau de Giulia Rosa sur https:www.facebook.comgiuliarosaillustrazioni .
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