
Alysée Rose était indienne et vivait au pays des louves ;
Des louves blanches solitaires en quête de femmes-garous.
Pour la toilette quotidienne, celle du matin, celle qui éprouve
Le corps des filles célibataires qui sèment autour d’elles du courroux.
Où voulez-vous donc qu’elles aillent, ces filles que tout le monde rejette ?
Elles n’ont que la sororité des louves qui n’ont pas d’amant.
Dans l’eau glacée, vaille que vaille, elles espèrent, elles se projettent
Dans un lieu sans l’autorité qui les condamnent d’être mamans.
Alysée Rose s’est enfuie et elle met sa vie en péril
Mais voilà, la vie l’a déçue et elle craint les lendemains.
Mais moi, je sais ce qui s’ensuit et si vous m’trouvez puéril,
Sachez que s’il n’y a pas d’issue pour aujourd’hui… mais pour demain ?
Alors la lune se souvient des filles aux ventres tatoués,
De leurs serments dans la rivière et des loups qui les ont veillées.
Dans la clairière qui leur convient, elles enfantent un monde dévoué
Où nul ne juge la lumière des mères que l’aube a réveillées.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.
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