
Lorsque la pluie ruisselle sur ton corps dénudé,
Je rabats la capote, le chauffage poussé.
Ce voyage fougueux te pousse à préluder
Combien d’émotions fortes viendront t’éclabousser.
Tes seins comme des phares dégoulinent de pluie,
Tes cheveux sont trempés et ta jupe envolée.
Ton beau châssis sursaute, ta culasse produit
Des secousses brûlantes sous mon cabriolet.
Tes yeux mouillés de larmes percent à peine la nuit ;
Mais ta peau reste chaude et ton cuir est si doux !
Mais la pluie qui redouble à ma conduite nuit.
Viens ! Allons au Motel courir le guilledou !
Tableau de Philippe Lepape.
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