
Mais si j’entrouvre une fenêtre sans protéger la nudité
De mon âme qui tergiverse, tous les démons de la science
Ne cherchent pas à reconnaître le pouvoir de l’absurdité
Et me consume en controverse pour me punir de l’inconscience.
Alors je m’entoure de vers et j’abandonne la raison ;
Je donne le pouvoir au cœur seul capable de m’épanouir.
Je crie à travers l’univers pour retourner à la maison
D’où est partie à contrecœur mon âme qui aspire à jouir.
Je ne crains pas le matériel, le temps qui passe et le néant,
Tout ce qu’on appelle réel mais qui n’est rien qu’une illusion
Car j’ai un réseau sensoriel qui fait de mon cœur un géant
Qui change ce monde cruel en nirvâna à profusion.
Illustration Hans Arnold sur http:monsterbrains.blogspot.com202011hans-arnold-1925-2010.html .
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