

Lorsqu’une idée tombe du ciel ou naît du fond de ma mémoire,
Est-ce une communication des deux univers parallèles ?
Ou est-ce l’ange résidentiel qui vit dans la matière noire
Oh encore mieux une intuition sortant d’une source irréelle ?
Si je me pose la question, alors dans cet autre univers
Un anti-moi d’antimatière s’anti-pose le même problème.
Et par une autosuggestion qui passe par un trou de ver,
Une étincelle primesautière jaillit au cœur de ce dilemme !
Si le temps passait à l’envers, l’anti-monde en serait imbu
Et mon anti-moi m’apostrophe lorsque cette étincelle luit.
Là-bas, ses poèmes sont sans vers et ses rimes sont au début
Sans doute ma première strophe sera la première pour lui…
Et s’il m’écrit sans le savoir, moi, son reflet sans parabole,
Je tends vers lui ma plume encrée qui s’humecte de sa pensée.
Nous ne sommes alors qu’un miroir de rêves chargés de symboles
Où notre muse nous a ancrés dans une symétrie compensée.
Tableau de Chema Mendez.
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