La mère de la sérénité

La mère de la sérénité

Plutôt lunaire comme plage pour la mère de sérénité !
Mais n’est-ce pas, pour sa quiétude, l’exacte atmosphère requise ?
Pourtant quel joli assemblage que ce moment d’éternité
Pour une femme dans sa solitude au milieu d’une ambiance exquise !

Tout doucement et sans troubler son moment de méditation,
Je m’assis juste en face d’elle en la fixant obstinément.
Or mon intérêt redoublé dut éveiller son attention
Car elle posa, comme un modèle l’aurait fait, opportunément.

Lors je lui déclamai mes vers avec des mots bien accrochant,
La comparant à Aphrodite à peine éclose de la mer.
Je l’espérais, elle a ouvert les bras tout en se rapprochant
Pour que ma plume l’accrédite à l’encre d’un baiser outre-mer.

D’un sourire, à peine esquissé, elle fit chavirer cet échange
D’un geste lent, elle sépara la frontière de tous les possibles.
Ensuite elle se mit à tisser mes vers d’une manière étrange
Faisant, d’un discours d’apparat, une ode à ce rêve impossible.

Tableau de Max Nonnenbruch.

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