Les pays imaginaires

Qui a de l’imagination voyage au-delà de ses rêves
Et quand ceux-ci sont en couleurs, le paradis n’est plus très loin.
Éviter l’abomination du quotidien une heure brève
Ou une journée de douleurs m’en a libéré plus ou moins.

Quand la souffrance devient prison, quand le corps cri sous le vacarme,
J’ai entendu l’âme m’ouvrir sa porte vers l’imaginaire.
Sa voix a crevé l’horizon comme un ange portant les armes
Pour m’accompagner et souffrir de tous mes démons sanguinaires.

Quand le dialogue s’établit avec la voix de la conscience
Ou celle issue d’un créateur faisant son service après-vente,
Sans être complètement rétabli, j’ai alors appris la patience
Lors des instants récréateurs dans cette dimension vivante.

Rimbaud avec son bateau-ivre sur les alcools d’Apollinaire
À dû trouver l’Eldorado comme Tintin, la Syldavie.
Comme une drogue qui délivre d’un effet extraordinaire,
Comme une descente en radeau sur le grand torrent de la vie.

Illustration de Jaro Hess.

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