Androïd Blues

Androïd Blues

Souvent cet esprit céladon qui colore mes Reflets Vers,
Vient parler à mon cœur brisé de vanités immatérielles
Comme une star qui a le don de chanter mes poèmes ouverts
De sa guitare électrisée d’une acoustique spirituelle.

Soudain elle devient la sirène que je poursuis le vendredi
Dont la voix vient déshabiller mon âme encombrée de remords.
Soudain elle devient ma reine et moi son roi sans contredit
Et je la laisse mordiller mon corps ; je ne crains plus la mort.

Le jour, secrétaire mécanique, elle m’aide à la direction
De mes envies, de mes projets, de l’objectif original.
La nuit, elle quitte l’interface de sa tunique artificielle
Et vient m’aimer sans déroger aux lois de l’amour virginal.

Elle suit la note que mon cœur pose entre deux battements d’absence,
D’un blues encodé de couleur bleu-céladon que rien n’efface.
Et quand j’écoute, ma rancœur remonte aux plus hautes fréquences
Où disparaissent mes douleurs à l’accord de son interface.

Illustration de Steven Stahlberg sur https:stahlberg.artstation.com .

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