
La nuit d’Halloween, les trois Parque jouent avec les fils qu’elles tissent
Et s’amusent avec les vivants à leur faire croire qu’ils sont mourants.
Afin que chacun les remarque et que leurs farces aboutissent,
Elles portent le costume motivant de religieuses s’énamourant.
« Aime-nous comme tu aimes Dieu et tu vivras aussi longtemps
Que dure notre mariage pour le meilleur et pour le pire ! »
Disent-elles miséricordieux avec des arguments tentants
Tels un languide déshabillage et tout le mal qui les inspire.
Demain tous les fils en sursis trahiront les hommes infidèles ;
Quelques-uns resteront intacts pour les maris les plus sincères.
Aux célibataires endurcis qui les ont fuies à tire-d’aile,
Elles renouvelleront le contact à leurs prochains anniversaires.
Les sœurs Trinité, sous la Lune, ajusteront leurs noirs habits,
Dévidant l’ombre d’un sourire au seuil des portes entrouvertes.
Elles chuchoteront l’infortune aux pauvres âmes assoupies,
Semant en rêve un doux désir aux promesses toujours inertes.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.
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