
Pour trouver la femme parfaite, il faut d’abord choisir la mère
D’un corps ferme mais azuré, jambes sveltes et les pieds sur Terre ;
Un visage qui l’amène au faîte d’une beauté non éphémère
Et des hanches bien assurées par un bassin bien volontaire.
Mais penser de cette manière me fera préférer la mère
Et ses fruits mûrs appétissants à sa fille encore nubile.
Après vingt années printanières, la décision demeure amère
Comme un œdipe abrutissant qu’un éternel choix m’obnubile.
Alors l’idéal féminin, qu’il ait oui ou non le dos fin,
Un vent du large dans les cheveux est une obsession qui me vrille
Inoculée comme un venin et qui se répand aux confins
De tous les désirs que je veux retrouver entre mère et fille.
Tableau de Rafal Olbinski.
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