L’indienne qui veille et l’indienne qui dort

Le démon veille et l’ange dort ; le démon dort et l’ange veille.
Selon le cas, les femmes nues sont des figures totémiques ;
Dans d’autres cas, c’est le tchador que brandit celui qui surveille ;
Quoi qu’il en soit, c’est malvenu de susciter des polémiques.

Dans les forêts amazoniennes, vivent proches de la nature
Des hommes et des femmes nus loin de la civilisation.
Aussi belles que soient ces indiennes, elles échappent à la censure
Car invisibles et inconnues de toutes signalisation.

Or le vêtement inutile laisse toute la place au corps
Magnifié par des bijoux, colliers de perles colorées.
Mais que le textile est futile lorsqu’il est ôté en accord
Avec la nature qui joue de sa beauté dans les forêts !

L’indienne qui veille et qui dort entre le cœur et la raison
Désapprouve ou ferme les yeux, accepte ou frappe d’interdit.
Tout ce qui brille n’est pas d’or, trop de tabous dans la maison
Font qu’il me devient insidieux de publier ce que je dis.

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