
Dans notre moderne existence, c’est de plus en plus à la mode ;
Les femmes exigent parité à tous les niveaux disponibles.
En religion, la persistance de la pécheresse se démode
Et Ève devrait mériter une place nettement moins pénible.
On verra la pomme d’Adam responsable de tous les maux
Et tous les hommes, en conséquence, devront ainsi se racheter :
Les mâles, rendus décadents par convention à demi-mots,
Avoueront avec éloquence, aux femmes, toute leur lâcheté.
La nouvelle Ève se montre digne d’un corps enfin divinisé
Et définitivement sain, exempt du moindre contrexemple.
On remplace la feuille de vigne par une fleur féminisée
Avec les seins nus sacro-saints, hissés sur la porte du temple.
Tableau de Romeo Dobrota.
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