
Lorsque je regarde en arrière ma carte du tendre arpentée,
J’y remémore à chaque étape, mes randonnées aphrodisiaques.
Aussi loin que voit mon derrière par sa captation aimantée,
Il connaît ses amants en grappe et leurs ébats paradisiaques.
Ma plante des pieds a foulé combien de lits à baldaquin ?
Combien de tapis déposés, combien de caprices triomphants ?
Beaucoup de liqueur a coulé de la source d’amoureux taquins
Qui étaient tous prédisposés à être le père de mes enfants !
Seuls mes seins et leurs aréoles regardent toujours loin devant !
Ils savent bien que l’expérience n’est rien qu’un feu-au-cul volage.
Ils guettent sans cesse l’auréole qui brille au crâne du suivant ;
Celui qui vers la luxuriance m’allouera le prochain voyage.
Tableau de Félix Vallotton.
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