La féminité sacrée végétale

Sans doute l’homme descend du singe qui lui-même descendrait de l’arbre ;
Pourtant force est de constater que sa partenaire y remonte.
Pourquoi se casser les méninges par des laïus et des palabres
Alors qu’il suffit de tâter l’écorce des forêts du monde ?

Sans doute la femme de Loth, transformée en statue de sel,
A initié le processus aux eaux d’orages substantiels
Et par le fond de sa culotte comme terreau universel ;
Un printemps, dans ce collapsus, aurait hâté son potentiel.

Sans doute les femmes d’aujourd’hui, toujours branchées sur la nature,
Ressentent un besoin salutaire de retourner au végétal.
Chamanes et sorcières ont produit, de bouche à oreille mature,
Tous les rites élémentaires de l’art sacré pariétal.

Sans doute l’homme revient à la terre car il n’est en fait que poussière
Et la femme repart d’une sève féminine de messianité.
J’en vois tous les jours ses mystères, en traces plus ou moins grossières,
Qui forment comme une nouvelle Ève prête à nourrir l’humanité.

Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *