
Au bout de neuf mois la sirène vient à bout de sa gestation
Et puis met bas si l’on peut dire de bas en haut avec des fleurs.
Si l’on voit ses petites reines naitre aux parcs d’acclimatation,
On les voit, elles, s’interdire de naître ailleurs que dans des pleurs.
De grosses larmes de crocodile sont pleurées durant leur grossesse
Car la fatigue les attriste et les désole à gros sanglots.
Tout porte à croire que leurs idylles avec des matelots sans cesse
Les rendent plutôt égocentristes à se lamenter par les flots.
Heureusement les futurs pères n’ont pas à s’en intéresser
Dans le vivier où sont parqués les derniers mâles fécondateurs
Il arrive que l’on repère des naissances ainsi harassées
Aux pluies torrentielles remarquées lorsqu’on traverse l’équateur.
Tableau de Mihail Zablodski.
Laisser un commentaire