Mais qu’attend donc la Reine noire ?

Contrairement à la Reine Blanche qui se déplace dans tous les sens,
De long en large, en diagonale, en marche avant, en marche arrière,
La Reine Noire se retranche dans sa chambre en toute innocence ;
Une réaction hormonale lui fait office de barrière.

Alors elle charge son serpent de représenter ses couleurs
Et d’en apporter la noirceur en se glissant entre les cases.
Il en explore tous les arpents et sème des cris de douleurs
En mordant les vilains farceurs de l’équipe blanche en extase.

Une fois maté l’adversaire, il vient chercher sa récompense
Après l’avoir bien aguichée de sa longue queue extensible.
La Reine – serait-il nécessaire de dire « honni qui mal y pense ! » –
L’enfonce comme godemichet dans sa chair tendre et si sensible.

Tableau de Yoshitaka Amano.

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