Les contes de la chatte perchée

À chacun son truc, sa méthode	pour glaner son pain quotidien,
Trouver l’idée au goût du jour qu’un vent de bienvenue m’apporte.
Quand ce problème m’incommode, j’ai un Joker clitoridien ;
Une muse qui répond toujours à une panne de la sorte.

Je vais les chattes consulter quand je manque d’inspiration,
Notamment celle qui est perchée sur une branche inaccessible.
Je pallie la difficulté en simulant l’admiration
Envers son allure recherchée par des louanges les plus sensibles.

Je m’avance ainsi, goguenard, m’allant courir la prétentaine
Comme le ferait un garde suisse s’en allant chasser la hulotte.
Sans doute inspirée du renard et du corbeau de La Fontaine,
La belle ouvre ses grandes cuisses… et laisse tomber sa culotte.

Je m’en empare et je regagne ma page vierge où je dépose,
En douce en tirant les rideaux, la culotte fraîchement pêchée.
Ainsi les lauriers que je gagne et sur lesquels je me repose
Proviennent de la libido du conte d’une chatte perchée.

Le « te » de conte ne devrait pas se prononcer

Illustration de Didier Cassegrain sur http://sansanfire.centerblog.net/rub-artiste-didier-cassegrain-.html .

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