
Au cœur du mâle, il y a sans doute une femelle qui s’y blottit
Et dans sa main, autant de liens qu’il cueille de fils à la patte.
Mais toutefois ce qu’il redoute c’est d’être le plus mal loti
Lorsqu’un vaudeville cornélien le rend à jamais sociopathe.
Le mâle prend par pronation la femme-objet de son désir
Avec toute la phallocratie de son système primitif.
La femelle par supination s’offre alors à son bon plaisir
Avec toute la gynocratie de son organe reproductif.
Mais c’est terminé, mon minet ! Les transgenres ont déjà frappé.
La main du mâle efféminé ne prend plus pour prendre son pied.
Les femmes, plus déterminées que jamais à se rattraper,
Commencent à vous exterminer, vieux phallocrates estropiés !
Tableau de Frank Frazetta.
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