Enracinée dans sa famille telle une prison d’affection,
Elle s’ennuie et paraît triste mais reste attachée à son sort.
Et chaque année une ramille l’entoure avec des connexions
De plus en plus ethnocentristes et la cage poursuit son essor.
Alors quand vient l’adolescence, souvent son corps s’y est moulé
Et prend la forme qu’on voulait lui voir prendre avec restrictions.
Elle entre en dégénérescence et peut-être être chamboulée
Lorsque la cage qui l’enroulait s’écroule avec ses convictions.
Mais parfois elle casse la cage avec force et pugnacité,
Résiste à son pré-formatage et vole de ses propres ailes.
Elle y a trouvé son courage, sa confiance, sa ténacité
Et à la fin du dépotage, elle ne ressemble à rien d’autre qu’elle.
Tableau de Maiko Fujiwara.
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