


J’ai attrapé la maladie	nommée « le langage des fleurs »
Moi, qui n’ suis ni pépiniériste	ni partisan de la main verte !
J’ai ce virus du paradis	et son symptôme renifleur
Que doit ressentir le fleuriste	devant ses jeunes pousses ouvertes.
« Langage » n’est pas approprié	puisque leur parole est silence
Mais leurs phrases sont des odeurs	et leurs couleurs, des mots subtils.
Je ne me suis pas fait prier	pour veiller avec vigilance
Sur les insectes maraudeurs	qui n’en veulent qu’à leurs pistils.
Tableaux de Catrin Welz-Stein.

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