Je préfère vivre du crochet que vivre au crochet de quelqu’un
Car ainsi, de fil en aiguille, les mailles seront mieux gardées.
Maille que maille, j’ai approché les bourses de tout un chacun
En n’y piochant qu’une peccadille s’il n’y a pas trop regardé.
Maille à l’endroit, maille à revers, je couds, je file et puis, j’embrouille
Et je crochète à l’infini à contrefil, sans faux-semblants.
Ma vie se repasse à l’envers à froid ou à la pattemouille
Et qu’est-ce qu’on dit quand j’ai fini ? « Tout ça c’est cousu de fil blanc ! »
Sculpture au crochet de Yulia Ustinova.
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