On s’habille, on court et on se déshabille

Au matin elle saute du lit et court toute nue sous la douche.
Elle déjeune sur la terrasse et dans le plus simple appareil.
Cinq minutes de mélancolie, une tartine dans la bouche
Mais l’heure tourne et la harasse… Vite ! Tu n’as plus le temps, Mireille !

Elle s’habille de trois petits rien, d’une petite robe légère.
Juste un soutif pas trop serré, un string noué à la va-vite.
On court on vole, chez les terriens, les bourgeoises et les mégères
Pour un travail rémunéré selon sa peine et son mérite.

Le soir elle se remet à l’aise, elle prend son bain pour se détendre.
Elle reste à poil en espérant que bientôt viendra son pilote.
Elle déambule, ne vous déplaise, tandis que l’homme se fait attendre.
Un coup de sonnette exaspérant ! Vite une robe, pas de culotte !

Tableaux d’Andrei Protsouk.

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