

D’abord jeunes chenilles, les femmes-papillons
Vivent une adolescence dans des atours abscons ;
Elles ne portent aux chevilles que quelques cotillons
Et vivent dans l’indécence, à poil dans leur cocon.
Un matin de printemps, c’est la métamorphose ;
L’adolescente aigrie est devenue princesse.
Ainsi lorsqu’elle étend ses jeunes ailes roses
Sous un corps amaigri, se dévoilent ses fesses.
Tableaux de Susan Seddon-Boulet sur http:artilo-artilo.blogspot.com201207seddon-boulet.html .
Laisser un commentaire